La crise du Covid a entraîné l’annulation des foires et des marchés d’art, la fermeture des centres d’art. La conséquence a été une baisse drastique des revenus des artistes empêchés de vendre leur art en direct. Pour s’affranchir des contraintes du lieu d’exposition, proposer ses créations sur des sites de vente d’art en ligne devient une solution très séduisante. Voici ce qu’il faut savoir avant de vous lancer !
- Préambule : pourquoi vendre sur internet ?
- Un site de vente d'art en ligne, c'est quoi ?
- Comment recrutent les galeries d’art virtuelles ?
- Premiers pas pour vendre son art en ligne
- Quel est le rôle de la marketplace ?
- Et c’est gratuit ?
- Mes 5 conseils pour choisir sa plateforme
- « Je peux montrer mon travail dans le monde entier tout en restant dans mon atelier ! »
- Quelques exemples de tarifs de galeries en ligne
- « Il faut choisir des sites qui effectuent un vrai boulot de galeriste ! »
Préambule : pourquoi vendre sur internet ?
D’année en année, la vente d’art en ligne se développe. C’est un moyen de sélection et d’achat de plus en plus utilisé par les collectionneurs. La crise sanitaire a accentué cette tendance, permettant de pallier la fermeture des espaces physiques. De nombreuses galeries ont ainsi créé une vitrine marchande sur leur site internet ces derniers mois. Même la FIAC, la célèbre foire, s’y est mise. Elle a organisé une « boutique » éphémère en ligne pendant quelques jours en mars 2021. Plus de 200 galeries présentaient une sélection d’œuvres avec leur prix affiché, ce qui n’est pas si fréquent en art contemporain.
Selon le rapport Hiscox 2019 sur le marché de l’art en ligne, 44 % des acheteurs d’art déclarent avoir acquis des œuvres d’art en ligne en 2019. 21 % des sondés manifestent même leur préférence pour cette forme d’achat. Les montants dépensés peuvent être assez conséquents, même si les collectionneurs privilégient les œuvres à moins de 5 000 dollars. Autre chiffre donné quant à lui par la plateforme KAZoART concernant le panier moyen des clients. À la création du site, il était aux alentours de 300 euros, il atteint désormais 1 000 euros. Signe que les amateurs d’art n’hésitent pas à acquérir des œuvres d’un certain prix alors qu’ils ne les ont vues que de manière virtuelle.
Un site de vente d’art en ligne, c’est quoi ?
Si vous souhaitez tenter l’aventure de la vente d’art en ligne, il existe de multiples moyens de procéder. Je vais parler ici des plateformes de vente d’art en ligne. On appelle aussi ces sites places de marché (marketplace en anglais), car ils permettent de mettre en relations des vendeurs (les artistes, les galeries) et des acheteurs (les amateurs d’art). L’avantage de ces plateformes, c’est qu’elles disposent d’une énorme puissance de feu marketing. Pour preuve, si vous faites une recherche Google sur un artiste, vous verrez que c’est souvent la page le concernant sur ces galeries en ligne qui apparaît dans les premiers résultats (s’il y est vendu).
En France, les plateformes les plus connues spécialisées en vente d’œuvres d’art accessibles aux artistes sont l’ancienne plateforme Kazoart devenue Rise Art, Saatchi art, Singulart, Artmajeur. On peut citer aussi ArtQuad, ARTactif… Quant à Artsper, ce site dédié aux galeries d’art contemporain référence désormais des artistes, à condition qu’ils ne soient pas déjà représentés par une galerie.
Comment recrutent les galeries d’art virtuelles ?
Les plateformes de vente en ligne ont deux politiques concernant la sélection des artistes. Certaines, comme Artmajeur, ArtActif, sont ouvertes à tous, d’autres nécessitent de passer le filtre d’un comité de sélection.
La première étape est de déposer votre candidature par l’intermédiaire d’un formulaire sur le site. On vous demande votre formation et parcours artistiques, un lien vers votre site d’artiste ou des exemples d’œuvres. Si vous êtes accepté, vous recevez une confirmation par e-mail dans un délai qui va de quelques jours à un mois… Les équipes des sites de vente d’art sont également à l’affut des talents. Elles espionnent leurs concurrents, surfent sur le web. Elles peuvent directement entrer en contact avec vous pour vous recruter.
Premiers pas pour vendre son art en ligne
Si votre candidature est acceptée, un espace dédié vous est créé sur la plateforme, auquel vous avez accès par un code de connexion. C’est à vous de remplir votre profil. Vous fournissez une photo de vous, une biographie détaillée, un texte sur votre démarche… Vous complétez par votre formation, vos expositions.
=> Il vaut mieux écrire vos éléments de présentation à la troisième personne, comme si un critique d’art ou un journaliste les avaient rédigés.
Ensuite, vous alimentez votre page en proposant des œuvres à vendre. Selon les sites, les procédures et les détails demandés diffèrent. Le point clef est la photo de l’œuvre présentée, qui doit être impeccable. Elle doit montrer l’œuvre dans son entier, sans éléments perturbateurs (pas de reflet, pas d’ombre, pas de filigrane ou de date incrustée), respecter ses couleurs. Elle doit être parfaitement centrée et rognée (pas de mur autour). La plupart des sites vous proposent d’ajouter, en plus de cette photo principale essentielle, des photos complémentaires : détails en gros plan permettant de voir la matière, dos de l’œuvre (ou ses différentes facettes si elle est en trois dimensions), photo de l’œuvre mise en situation…
=> Vous souhaitez vendre une peinture ou une photographie encadrée ? La photo principale est réalisée sans cadre. Vous présentez l’œuvre encadrée dans une photo complémentaire. Pour les sculptures, n’oubliez pas de les montrer avec leur socle, si elles en ont.
En plus des photos, vous devez indiquer de nombreux détails sur votre œuvre : dimension, technique, année, titre, nombre d’exemplaires, etc. Certains sites vous demandent d’ajouter des mots-clefs pour aider au référencement. Vous pouvez aussi écrire un texte (c’est même très conseillé) où vous présentez votre œuvre, votre source d’inspiration, bref tout ce qui peut intéresser un acheteur éventuel.
Vous l’aurez compris, enregistrer une œuvre sur un site prend du temps, sans compter les prises de vue de vos œuvres et les retouches photos. Et il ne faut pas penser qu’une fois que vous avez mis dix œuvres, votre tâche est terminée ! Il faut alimenter régulièrement votre compte pour créer un intérêt. Une à deux œuvres par mois constitue une bonne moyenne.
Les autres façons de vendre son art en ligne…
- Vendre ses œuvres sur son propre site internet
- Créer une boutique sur Facebook et Instagram
- Vendre sur des places de marché plus généralistes, comme Amazon Handmade ou eBay
- Vendre sur des sites d’enchère en ligne comme Catawiki
Quel est le rôle de la marketplace ?
La plateforme, quant à elle, s’occupe de la promotion de vos créations. Elle peut ainsi présenter votre travail dans les newsletters qu’elle envoie à son réseau de collectionneurs, dans les sélections thématiques qu’elle propose sur sa page d’accueil.
Si vous commencez à vendre, vous serez alors régulièrement mis en avant. Si vous n’avez pas cette chance, ce ne sera sans doute pas le cas. Votre travail risque d’être noyé dans la masse du catalogue. Si le site prend une commission sur vos ventes, les acheteurs ne peuvent pas entrer directement en contact avec vous. C’est la plateforme qui assure l’interface. Elle vous informe de la vente, vous confirmez la disponibilité de l’œuvre. Vous vous occupez de l’empaqueter dans les règles de l’art. Certains sites se chargent du transporteur et prennent en charge ce frais. Pour d’autres, c’est à vous de vous en occuper.
Et c’est gratuit ?
Dès qu’il y a possibilité de vendre, le service proposé par les plateformes n’est pas gratuit. Chacune possède ses propres règles. Certaines proposent une inscription gratuite et se rémunèrent ensuite en pourcentage sur les prix de vente. D’autres fonctionnent par abonnement mensuel, avec ou non un pourcentage sur les ventes. Quand il y a un pourcentage, l’amateur d’art paye la plateforme en ligne, qui vous règle votre part une fois le délai de rétraction du client passé. Quand aucun pourcentage n’est prélevé, votre client vous paie directement avec les modes de règlement que vous lui proposez. Les tarifs des plateformes sont extrêmement variables et évoluent au fil des années (malheureusement plutôt à la hausse).
Mes 5 conseils pour choisir sa plateforme
Prenez le temps de surfer sur les sites, regardez quelles sont les œuvres présentées. Sont-elles d’un bon niveau ? Sont-elles bien mises en valeur ?
Testez le moteur de recherche des œuvres du site. Est-il simple d’utilisation et complet ? C’est de cette façon que les amateurs d’art qui ne vous connaissent pas trouveront vos œuvres. C’est donc un élément essentiel du site.
Repérez des artistes que vous connaissez sur la plateforme. N’hésitez pas à les interroger pour savoir leur opinion, ce qu’ils apprécient et ce qu’ils aiment moins sur le site.
Intéressez-vous aux « petits » détails du contrat. Vous les trouverez généralement dans les questions-réponses ou les conditions générales en bas de page du site. Par exemple, la plateforme s’occupe-t-elle du transport des œuvres, combien de temps met-elle pour vous régler ? Demandez-vous si la commission annoncée est hors taxe ou TTC…
Au début, ne multipliez pas les places de marché, car c’est une occupation chronophage. Choisissez-en une ou deux. Et alimentez-les régulièrement.
Parole d’artiste
« Je peux montrer mon travail dans le monde entier tout en restant dans mon atelier ! »
Stéphanie de Malherbe
Artiste-peintre
Découvrir son travail
Son conseil :
« Quand je vends une toile, je glisse toujours dans mon colis un petit mot sympathique, qui personnalise mon envoi. »
« J’ai vécu 17 ans au Mexique et en Espagne. Quand je suis revenue en France en 2010, je n’avais plus de galerie, il fallait que je redémarre une nouvelle carrière. J’ai eu l’idée de montrer mes toiles sur internet. En 2014, j’ai commencé par le site Saatchi Art, qui a une ampleur internationale. Je n’étais alors pas dans une optique de vente et n’avais pas indiqué de prix. J’ai reçu un mail de Saatchi me disant que c’était dommage que je ne commercialise pas mes œuvres qu’ils appréciaient beaucoup. J’ai pensé que c’était un mail automatique, mais je me trompais.
Mon travail avait été vraiment remarqué par Rebecca Wilson, la créatrice du site. Cela a été une chance. Car mes œuvres sont sélectionnées dans la newsletter, dans les collections thématiques de Saatchi Art. J’ai aussi été invitée à exposer dans sa foire d’Art à Londres, ce qui était l’occasion de rencontrer une partie de l’équipe « en vrai » ainsi que d’autres artistes. Peu à peu, ces mises en avant ont fait boule de neige, j’ai commencé à vendre régulièrement.
De l’organisation
Je me suis ensuite également inscrite sur Singulart et Kazoart, qui m’ont eux-mêmes sollicitée. Par contre, je ne sais pas si je continuerai avec Singulart, car je trouve leur commission trop élevée, même si j’apprécie la façon dont ils présentent les œuvres. Sur mes différents sites, j’essaie de publier très régulièrement. En général, une fois par semaine ou tous les 15 jours. Cela demande du travail et de l’organisation. Mais cette assiduité montre aux plateformes que nous sommes actifs et que nous jouons le jeu. En retour, elles nous mettent davantage en avant, conseillent notre travail aux collectionneurs et gèrent parfois des commandes particulières.
Personnellement, j’apprécie beaucoup leur service, le fait qu’elles s’occupent de l’envoi des œuvres, de notre promotion. Il n’y a aujourd’hui pas assez de galeries pour exposer tous les artistes. Les plateformes nous permettent de présenter notre travail partout dans le monde, tout en restant chez soi. Je peux rester concentrée sur ma création. La vente en ligne est ma façon de vendre la plus régulière, environ trois toiles par mois, même si je vends aussi en galerie, et dans des expositions que j’organise. Je suis très reconnaissante à mes galeries en ligne de m’avoir permis de faire connaître et vendre mon art. Grâce à elles, je peux créer librement sans contrainte. »
Parole d’artiste
« Il faut choisir des sites qui effectuent un vrai boulot de galeriste ! »
Franck Le Boulicaut
Artiste-peintre
Représenté par la galerie Soleil Art Gallery à Taipei (Taïwan)
Découvrir son travail
« Je suis inscrit sur de nombreux sites de vente en ligne. J’ai commencé en 2009 par une plateforme qui n’est pas très connue, Weonart, parce que je n’avais pas de site internet. J’y reste, car j’aime la réactivité de ses membres. Dès que je poste une œuvre, j’ai tout de suite des commentaires. Mais je n’y ai jamais rien vendu.
Je me suis ensuite inscrit sur ArtQuid, Armajeur, Saatchi Art, Kazoart, et Singulart. Quand je termine une œuvre, je la mets sur chacun de ces sites. Je n’enregistre qu’une seule photo de l’œuvre, pas de détail. Je n’en vois pas l’utilité, car ces sites proposent une fonction zoom. Pour aller vite, je crée un petit fichier avec toutes les informations de l’œuvre et les mots clefs. Je copie-colle ces données dans les formulaires des sites. Côté résultat, c’est très contrasté. Je n’ai vendu jusqu’à présent que sur deux sites : Kazoart (8 œuvres en 6 ans) et Saatchi Art (une œuvre).
Google le service minimum
Pour choisir une galerie d’art en ligne, je conseille de bien faire la distinction entre les sites “passifs” qui se contentent juste d’enregistrer les artistes, et ceux qui sont proactifs, comme Kazoart, Singulart, Saatchi Art. Ils promeuvent leurs artistes, envoient des newsletters. Il faut aussi regarder le référencement. Certains sites sont très bien indexés par Google, d’autres pas du tout. À quoi bon y être présent, si l’on reste dans l’entre-soi des membres de la plateforme ? Pour moi, l’indexation sur Google fait partie du service minimum. Artmajeur est par exemple très efficace sur cette question. Quand je rentre une œuvre sur le site, elle est référencée dans les deux heures par les moteurs de recherche.
Une belle visibilité
Autre critère de sélection : la gratuité de l’inscription. Le site doit se rémunérer uniquement sur les ventes, c’est la garantie qu’il effectue un véritable travail de galeriste. J’apprécie aussi quand le site publie les statistiques de notre page : quelles œuvres sont les préférées des internautes, combien avons-nous d’abonnés, etc.
L’esthétisme de la page de présentation de nos œuvres est important. C’est bien de pouvoir les classer par thème et pas seulement par date d’enregistrement. Pour l’instant, à ma connaissance, seul Singulart a cette fonctionnalité. Même si Kazoart annonce l’intégrer dans le futur.
Pour résumer, je suis plutôt satisfait de ces plateformes. Elles ne génèrent pas un gros revenu pour moi, car je vends plutôt en galerie et en direct. Mais elles me donnent une belle visibilité.
Par contre, en réalisant cette interview, je m’aperçois que je dois faire le ménage dans mes plateformes. Je vais abandonner les “passives” pour me concentrer sur celles qui font vraiment leur boulot de galeristes ! »
Bonjour Valérie!
Les artistes auteurs ne sont pas soumis à la tva si j’ai bien compris… Sur la plateforme de vente en ligne où je me suis inscrite, on me demande de cocher le taux de TVA. Celle ci va de 20% à 0%…ensuite une fois le taux de TVA coché, on a deux cases : une HT et une TTC…Si je coche 20% de TVA, mon prix HT, admettons à 50euros, passe à 60 euros TTC… Hors je paie déjà 30% de com sur ma création vendue,en plus des cotisations urssaf… Ma question est donc, que dois je cocher légalement? 20%? 0%?
Je m’interroge car je trouve que ca fait cher pour l’acheteur, dans le sens où on a le sentiment de devoir toujours gonfler les prix juste pour s’y retrouver mais pour ne pas toucher grand chose sur notre travail au final..
Merci d’avance pour l’éclairage
Laure
Bonjour Valérie,
Je tente actuellement de configurer un espace de vente en ligne sur une plateforme et rencontre un souci quand aux informations qu’on me demande.
On me demande un numéro fiscal (???) …Est ce bien normal d’après vous ?
Merci d’avance si vous pensez avoir un éclairage à ce sujet.
Bonne journée
Bonjour Valérie,
Désormais en règle administrativement en tant qu’artiste-auteur, et étant présente sur une galerie d’art en ligne pour mes tableaux, me reste une interrogation sur la possibilité de vendre mes personnages en argile sur un site de vente en ligne type Etsy avec ce statut ?? Mes petits personnages faisant partie intérgrante de mon travail artistique et ayant coché la case peinture et la case sculpture lors de mon inscrition à l’urssaf limousin,je me dis que ça rentre dans le cadre..
D’un côté je lis qu’il faut un statut micro entreprise pour pouvoir être en règle sur ces sites,mais d’un autre côté je lis qu’artiste-auteur est un statut permettant de vendre son travail… je déclarerais de la même façon mes ventes à l’urssaf limousin…Donc j’ai du mal à comprendre ce qu’il faut faire pour ne pas être entravée et surtout pour être en règle,et c’est pas faute de m’y atteler !! Peut être ai-je mal compris quelque chose ,merci de m’éclairer . 😉 et une bonne journée!
Bonjour, je suis artiste professionnel et j’utilise un grand nombre de plateforme de vente. Je rejoins énormément l’avis de Franck Le Boulicaut. Présent sur des plateformes françaises et étrangères , il est vrai que c’est relativement chronophage mais pour ma part c’est un choix délibéré et j’ai aujourd’hui un avis très personnel sur bon nombre de ces plateformes. Certaines d’entre elles se réfugient avec une perversité peu scrupuleuses dans la stratégie du numérique à outrance, automatisant 99 % de leur activité… Je pourrais définir un tableau comparatif de toutes ces plateformes qui sont de plus en plus nombreuses au regard des sollicitations que je reçois au quotidien. Je confirme également ce que dit Franck, il ne faut admettre que celles qui travaillent au pourcentage dur les ventes, éviter les abonnements. Ensuite il est nécessaire d’étudier le montant du pourcentage demandé et regarder s’il est acceptable. Parallèlement j’ai un site ou je vends mes oeuvres. Belle journée à toutes et à tous
Grazie mille !!! Belle synthèse, clair, allant à l’essentiel, éclairant !
Merci infiniment pour cet article, votre site est une vraie mine d’informations!
Je souhaiterai vendre mes oeuvres. Je ne suis affiliée à aucune galerie ni en ligne ni en réel. Je pense d’abord mettre mes oeuvres en vente sur mon propre site internet fait avec Shopify.
-Est-ce judicieux d’afficher les prix? Sachant qu’ils sont de plusieurs milliers d’euros.
-Ou bien il vaut mieux mettre « prix sur demande » et recontacter les personne intéressées?
-Vendre sois-même en ligne fait-il perdre en crédibilité si j’espère un jour être cotée?
J’ai un doute sur le fait qu’en vendant en ligne on devient un commerçant qui vend des articles à vocation commerciale ou décoratives et non plus un artiste qui vend des oeuvres d’art. Et du coup je vais perdre en crédibilité et je ne trouverai peut-être jamais de galerie et n’aurai jamais de cote d’artiste non plus…
Merci pour votre réponse. 🙂
Bonjour !
Merci pour l’article.
Je me demandais… Je suis illustratrice et j’utilise principalement une tablette graphique…
Ma question est : est ce que je peux vendre des illustrations sur des sites de print on demand et des bandes de stock de données? (comme redbubble, payhip, behance, t-pop etc)
Merci !!
Bonjour Valérie
Bravo pour la qualité de vos articles qui sont d’une aide précieuse. Je souhaiterai avoir un éclaircissement sur 2 points :
– Peut-on mettre le même tableau sur plusieurs sites de vente d’art en ligne ?
– Si oui, vu que chaque site prend une commission plus ou moins importante et que j’ai déterminé la somme que je souhaite recevoir pour mon tableau, comment faut-il procéder ? ( puis-je donc mettre un prix différend en fonction de leur pourcentage ? ).
Merci pour vos conseils,
Eric
Bonjour Valérie,
Une petite question pour être sûre… lorsqu’on candidate pour vendre ses tableaux sur des sites de ventes en ligne (donc sans passer par le biais d’une galerie), doit-on envoyer le document qui dispense de précompte au site marchand (kazoart,art majeur etc etc…)ou alors est il acquis que les cotisations sont directement réglées par l’artiste ?
Merci d’avance,et bonne journée ensoleillée;)
Laure
Bonjour Valérie,
J’ai mes œuvres en vitrine sur Artmajeur. J’ai 77 000 vues et 166 favoris, je ne sais pas vraiment ce que cela représente en matière de visibilité. Aujourd’hui, je serai tenté de compléter ma bio et faire le pas vers la vente en ligne. Le site n’indique pas si ce sont d’autres artistes qui vous regarde ou s’il y a un réel intérêt d’acquisition par des collectionneurs.
J’ai deux questions :
J’hésite entre Artmajeur et Saatchi. Auriez-vous des témoignages plus précis sur la proactivité de ces deux plateformes ? D’autres sont peut-être plus intéressantes dans la qualité de leurs services. Je m’y perds un peu.
Paypal est-il indispensable, si c’est le galeriste online qui gère la transaction ? Quel sont ces avantages d’un tel service qui vous prend jusqu’à 5% sur chacune de vos transactions.
D’avance merci pour votre réponse.
Bien à vous
Toma
Bonjour Valérie,
Dans tous les choix de sites de vente en ligne y’en a t il un qui propose la prise en charge pour le transport du colis en nous envoyant un transporteur ou alors doit on systématiquement trouver nous même un transporteur?
Concrètement ça se passe comment?
Et aussi je m’interroge sur les commissions…il me semble qu’elles sont un peu élevées au vue de toute la logistique que cela entraine en plus pour l’artiste,non? Au final c’est quasi les mêmes com qu’en galerie mais avec la logistique et les frais en plus… ou alors quelque chose m’échappe.
Je me nomme Robert CADIERE et suis artiste peintre inscrit à la MDA. Je trouve votre site très intéressant car il fait la synthèse des questions que se posent les artistes devant le choix immense des galeries en ligne et cela en toute neutralité, ce qui est essentiel.
Je vais grâce à vous me remettre à la recherche d’un ou deux sites sérieux en fonction des critères énoncés dans le tableau.
Par contre, je me pose la question de l’expédition des oeuvres d’art, pas vraiment le conditionnement qui doit être réalisé très sérieusement mais plutôt par le choix d’un transporteur où on doit constater de nombreuses différences de tarifs. Conseillez vous certaines société plutôt qu’une autre ? Merci infiniment pour votre réponse et pour les informations présentes sur le site.
Bonjour Valérie
Merci pour cet article très synthétique !
Artmajeur propose également de publier automatiquement sur une boutique Facebook/Instagram, qui renvoie l’acheteur vers la page Artmajeur de l’œuvre pour procéder à l’achat. Que pensez-vous de cette fonctionnalité gratuite qui est je pense, une façon judicieuse pour le site de garder la commission sur la vente… N’a-t-on pas intérêt, financièrement, à la désactiver et à publier « manuellement » en boutique Facebook/Instagram ?
Idem pour l’opportunité proposée sur Artmajeur d’ouvrir un site Web d’artiste sur la plateforme pour une dizaine d’€ par mois (de mémoire). Est-ce une option intéressante ou vaut-il mieux créer un site indépendant ? À votre avis, quel est le plus efficace, également en terme de visibilité ? Le référencement s’en trouve-t-il boosté ?
Cordialement
5 millions de visiteurs mensuels 😂
N’importe quoi…
Bonjour
merci pour cet article bien documenté. Je suis également sur Art Majeur depuis des années et SaatchiArt
Sur Singulart et Gallea, plus récemment.
J’ai postulé pour Kazoart j’attends la réponse 🙂
Pour le moment aucune vente nulle part.
Il me semble qu’il y a une erreur pour Artsper.
J’ai regardé sur leur site, n’ayant pas de galerie, j’aurais vraiment bien aimé pouvoir y présenter mes œuvres, puisqu’il y a une belle visibilité et que des œuvres s’y vendent.
C’est possible de s’inscrire que pour les galeries.
Certaines d’ailleurs en profitent, et proposent d’y mettre quelques œuvres, moyennant finances via un abonnement, elles peuvent ainsi se payer leur propre abonnement facilement. J’ai rencontré une galerie qui paie donc 99 €/mois et qui me proposait de payer 200€/mois pour y avoir 2-3 œuvres, avec une commission de 20% sur la vente…
Merci pour vos articles
Catherine